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Vermifugation du cheval
L’environnement de votre cheval est susceptible de lui transmettre des parasites qui peuvent, s’ils ne sont pas traités régulièrement, provoquer de nombreuses pathologies. Afin d’éviter à votre cheval une infestation massive il est donc recommandé de le vermifuger régulièrement.
Vermifugation du cheval : Quels sont les principaux parasites internes que mon cheval peut attraper ?
Voici une liste des principaux parasites internes rencontrés chez le cheval et leurs conséquences en cas d’infestation.
1. Gastérophiles
Les chevaux s’infestent en ingérant des œufs présents sur le pelage.
Conséquences : salivation, gastrites, ulcères gastriques ou coliques.
2. Ascaris
C’est le plus grand parasite des chevaux (15-40 cm de long).
Conséquences : Troubles digestifs, retard de croissance, signes respiratoires, toux
3. Grands strongles
Les chevaux se contaminent en ingérant des larves présentes sur les pâtures.
Conséquences : anévrisme vermineux, hémorragies internes, hépatites, kystes pancréatiques, troubles digestifs ou coliques.
4. Petits strongles ou cyathostomes
Les chevaux se contaminent en ingérant des larves présentes sur les pâtures.
Conséquences : la sortie brutale d’un grand nombre de larves de la paroi intestinale peut être fatale. Leur sortie régulière provoque une inflammation responsable de coliques, diarrhées, fièvre, amaigrissement…Les adultes, quant à eux, peuvent être responsables de troubles digestifs pendant la saison de pâturage.
5. Ténias
Les larves sont hébergées par les acariens de prairie (Oribates).
Conséquences : entérites, coliques spasmodiques, obstructions intestinales.
6. Strongyloïdes
Les jeunes poulains s’infestent par ingestion de larves provenants de leur mère (transmission par le lait) soit d’un environnement souillé (litières humides).
Conséquences : diarrhées profuses chez les jeunes âgés de 2 semaines à 2 mois ou plus, pouvant entrainer la mort.
7. Oxyures
Les chevaux s’infestent en ingérant des œufs présents dans les boxes mais aussi les pâtures.
Conséquences : démangeaison anale, dépilation de la queue.
8. Habronèmes
Ces vers ronds migrent dans l’œsophage et /ou estomac selon les espèces.
Conséquences : rarement symptomatique, douleur stomacale.
9. Trichostrongles
Les chevaux l’hébergent dans leur estomac après ingestion de larves sur les pâtures notamment lors de copâturages avec des bovins.
Conséquences : rarement symptomatique, possibilité de douleur stomacale.
10. Onchocerques
Très longs et fins, ces vers ronds sont aussi appelés filaires. Les onchocerques adultes se localisent autour des ligaments (nucal ou suspenseur du boulet).
Conséquences : rarement symptomatique, possibilité de dermites liées à la présence de microfilaire dans le derme.
11. Strongles respiratoires
Les chevaux s’infestent par ingestion d’œufs ou de larves sur les pâturages.Ils infestent surtout les ânes et les chevaux qui les côtoient.
Conséquences : toux, difficultés respiratoires.
Vermifugation du cheval : Comment puis-je lutter contre ces parasites ?
Il existe de nombreuses molécules contenues dans les vermifuges capables d’éliminer les parasites présents dans votre cheval. Chaque molécule ne possède pas le même spectre d’action en d’autres termes une molécule n’agit pas sur tous les types de vers. C’est pour cela qu’il est recommandé de vermifuger avec différentes molécules tout au long de l’année afin d’éliminer le plus de parasites différents possible.
Vermifugation du cheval : Combien de fois par an ?
Afin d’effectuer une vermifugation correcte il est conseillé de vermifuger entre 2 (pour les chevaux ne sortant jamais au pré) et 4 fois par an à intervalles réguliers. Pour savoir quel vermifuge utiliser à quel moment demandez conseil à votre vétérinaire.
Les vermifuges sont pour la plupart sous forme de pâtes orales, en seringues ajustables en fonction du poids de votre cheval.
Vermifugation du cheval : N'y a-t-il pas de risque de résistance en vermifugeant systématiquement ?
Tout comme l’utilisation irraisonnée d’antibiotiques, l’administration répétée du même vermifuge peut conduire à la formation de résistances. Pour éviter cela, il est fortement recommandé d’effectuer des coproscopies (recherche d’œufs ou de larves dans les crottins) permettant de cibler le ou les parasites à traiter et donc d’adapter au mieux le vermifuge à administrer.
En conclusion, parlez en avec votre vétérinaire pour qu’il adapte au mieux un protocole de vermifugation pour votre cheval !
Vermifugation du cheval : Quels sont les principaux parasites internes que mon cheval peut attraper ?
Voici une liste des principaux parasites internes rencontrés chez le cheval et leurs conséquences en cas d’infestation.
1. Gastérophiles
Les chevaux s’infestent en ingérant des œufs présents sur le pelage.
Conséquences : salivation, gastrites, ulcères gastriques ou coliques.
2. Ascaris
C’est le plus grand parasite des chevaux (15-40 cm de long).
Conséquences : Troubles digestifs, retard de croissance, signes respiratoires, toux
3. Grands strongles
Les chevaux se contaminent en ingérant des larves présentes sur les pâtures.
Conséquences : anévrisme vermineux, hémorragies internes, hépatites, kystes pancréatiques, troubles digestifs ou coliques.
4. Petits strongles ou cyathostomes
Les chevaux se contaminent en ingérant des larves présentes sur les pâtures.
Conséquences : la sortie brutale d’un grand nombre de larves de la paroi intestinale peut être fatale. Leur sortie régulière provoque une inflammation responsable de coliques, diarrhées, fièvre, amaigrissement…Les adultes, quant à eux, peuvent être responsables de troubles digestifs pendant la saison de pâturage.
5. Ténias
Les larves sont hébergées par les acariens de prairie (Oribates).
Conséquences : entérites, coliques spasmodiques, obstructions intestinales.
6. Strongyloïdes
Les jeunes poulains s’infestent par ingestion de larves provenants de leur mère (transmission par le lait) soit d’un environnement souillé (litières humides).
Conséquences : diarrhées profuses chez les jeunes âgés de 2 semaines à 2 mois ou plus, pouvant entrainer la mort.
7. Oxyures
Les chevaux s’infestent en ingérant des œufs présents dans les boxes mais aussi les pâtures.
Conséquences : démangeaison anale, dépilation de la queue.
8. Habronèmes
Ces vers ronds migrent dans l’œsophage et /ou estomac selon les espèces.
Conséquences : rarement symptomatique, douleur stomacale.
9. Trichostrongles
Les chevaux l’hébergent dans leur estomac après ingestion de larves sur les pâtures notamment lors de copâturages avec des bovins.
Conséquences : rarement symptomatique, possibilité de douleur stomacale.
10. Onchocerques
Très longs et fins, ces vers ronds sont aussi appelés filaires. Les onchocerques adultes se localisent autour des ligaments (nucal ou suspenseur du boulet).
Conséquences : rarement symptomatique, possibilité de dermites liées à la présence de microfilaire dans le derme.
11. Strongles respiratoires
Les chevaux s’infestent par ingestion d’œufs ou de larves sur les pâturages.Ils infestent surtout les ânes et les chevaux qui les côtoient.
Conséquences : toux, difficultés respiratoires.
Vermifugation du cheval : Comment puis-je lutter contre ces parasites ?
Il existe de nombreuses molécules contenues dans les vermifuges capables d’éliminer les parasites présents dans votre cheval. Chaque molécule ne possède pas le même spectre d’action en d’autres termes une molécule n’agit pas sur tous les types de vers. C’est pour cela qu’il est recommandé de vermifuger avec différentes molécules tout au long de l’année afin d’éliminer le plus de parasites différents possible.
Vermifugation du cheval : Combien de fois par an ?
Afin d’effectuer une vermifugation correcte il est conseillé de vermifuger entre 2 (pour les chevaux ne sortant jamais au pré) et 4 fois par an à intervalles réguliers. Pour savoir quel vermifuge utiliser à quel moment demandez conseil à votre vétérinaire.
Les vermifuges sont pour la plupart sous forme de pâtes orales, en seringues ajustables en fonction du poids de votre cheval.
Vermifugation du cheval : N'y a-t-il pas de risque de résistance en vermifugeant systématiquement ?
Tout comme l’utilisation irraisonnée d’antibiotiques, l’administration répétée du même vermifuge peut conduire à la formation de résistances. Pour éviter cela, il est fortement recommandé d’effectuer des coproscopies (recherche d’œufs ou de larves dans les crottins) permettant de cibler le ou les parasites à traiter et donc d’adapter au mieux le vermifuge à administrer.
En conclusion, parlez en avec votre vétérinaire pour qu’il adapte au mieux un protocole de vermifugation pour votre cheval !